Économique, écologique et renouvelable, la ressource en bois se présente comme une réelle alternative aux énergies fossiles. Le recours à ce combustible présente de nombreux avantages, à commencer par celui de contribuer efficacement à la lutte contre le réchauffement climatique. En effet, un bois de chauffage de qualité - à un taux d'humidité bas, prêt à l'emploi - émet peu de gaz à effet de serre. Pour 1 kWh issu du bois bûche, seuls 40 grammes de CO2 sont rejetés : c'est 10 fois moins que pour une énergie fossile comme le fioul.
Pour répondre au besoin grandissant de bois de chauffage, l’ONF a structuré un réseau sous le label ONF Energie Bois. Sous ce label, l’ONF fournit des combustibles répondant aux exigences de sécurité d’approvisionnement, de qualité et de gestion durable des forêts d’où est tirée la ressource. Le réseau ONF Energie Bois est le premier fournisseur de combustibles bois en France tant pour les particuliers que pour les collectivités locales et les industriels.
En France, plus de 7 millions de particuliers se chauffent au bois. Cette ressource permet de bénéficier d'une division par deux de sa facture énergétique.
Le chauffage individuel au bois représente la première source d’énergie renouvelable en France (devant l’hydraulique, qui arrive en seconde position) ; il représente à lui seul, en 2014, près de 60 % de la chaleur renouvelable sur le territoire, et environ deux tiers de la production d’énergie renouvelable à partir de biomasse solide ou gazeuse.
Selon une étude publiée par l’ADEME en 2013, le volume de consommation en bois bûches est relativement stable par rapport à 1999. Cependant, le nombre de ménages utilisateurs a fortement augmenté passant de 5,9 millions à 7,4 millions de ménages (et la part de ces ménages pour lesquels le bois est le moyen de chauffage principal est passée de 30 à 50 % dans le même temps).
Il est constaté sur le parc une baisse significative des foyers ouverts et un renouvellement des appareils de chauffage anciens, ce qui contribue à répondre à l’enjeu de la qualité de l’air – car la combustion doit se faire dans les meilleures conditions pour limiter les émissions, ce que permettent les appareils récents et performants.
Cette amélioration résulte principalement de l’éligibilité au crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) des équipements de chauffage au bois installés chez les particuliers : 500 0000 ventes sont ainsi enregistrées chaque année dont 56 % sont éligibles au CITE. La part des foyers fermés/inserts au sein de ce marché diminue par ailleurs au profit des poêles, qui représentent plus de 60 % des ventes totales.